Le charisme en politique - Incarner l'idéal collectif (3/4)

Publié le par Amélie Dalmazzo

  •  Le leader :  pivot du rassemblement 

Pour les spécialistes du fonctionnement de « l’appareil psychique groupal »[1], tels que Didier Anzieu et René Kaës, c’est l’identification de tous les membres du groupe à une figure emblématique commune qui assure leur rassemblement, en leur permettant de s’identifier les uns aux autres. Autrement dit, c’est précisément parce que chaque membre du groupe s’identifie au même leader (par le biais d’une identification dite « verticale ») qu’ils peuvent se reconnaître les uns les autres (par le biais d’une identification dite « horizontale »). Parce qu’ils ont le même idéal, qu’ils se découvrent des désirs et des buts communs, les individus définissent ensemble un projet pour leur devenir. Et en se rassemblant, grâce à l’entraide et à la force de l’union, ils ont tous un peu plus de chance de voir advenir l’idéal, de voir aboutir leur projet.

Mais pour que cette identification à un leader charismatique commun soit possible, il faut impérativement que ce dernier fasse figure d’idéal. Car selon Kaës, lorsqu’ils constituent une communauté, les individus qui la compose doivent abandonner leurs idéaux personnels, pour transférer leurs attachements vers une figure commune incarnant l’identité collective, placée au rang d’idéal, et apte à mettre en œuvre la réalisation du projet collectif. Or faire figure d'idéal, c'est précisément permettre à chacun de s'identifier horizontalement (se reconnaitre) et verticalement (le leader se place en hauteur par rapport au sujet).

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 Image extraite du congrès de L'UMP à la Porte de Versailles, à Paris, le 14 janvier 2007.

 
  • Faire figure d’idéal, c’est être à la fois proche et inaccessible 

Pour qu’un leader soit jugé apte à incarner l’idéal collectif, celui-ci doit pouvoir être idéalisé par les membres de la communauté. L’idéalisation, c’est précisément la projection des désirs de réalisation personnelle (Idéal du Moi) sur un objet extérieur, c’est à dire sur la figure d’un autre placé sur un piédestal. Mais il lui faut encore, avant cela, permettre à chacun de reconnaitre en lui un alter ego. Le leader, pour être adopté, doit alors d'abord être un semblable, un individu comme les autres, mais qui aurait réussi à se distinguer. Puis il devra se placer à distance, au dessus du commun des mortels et demeurer suffisamment inaccessible, intouchable. 

Pour réussir le premier exploit, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, comme bon nombre de leur collègues, usent d'une stratégie populiste : ils laissent entendre qu'ils appartiennent au peuple, qu'ils sont de simples citoyens, connaissant, comme les autres des difficultés quotidiennes. Pour susciter l’adhésion verticale, le leader doit ensuite prouver qu'il dispose de qualités tout à fait uniques, d’une puissance que n’ont pas les autres  : car il devra être capable de mettre en œuvre le projet collectif, de mener le groupe vers l’idéal.  

Se placer en hauteur, Nicolas Sarkozy sait très bien le faire. Le congrès de l’UMP qui marque son entrée officielle en campagne est un exemple probant de cette remarquable capacité. Ayant engagé sa propre société de production pour mettre en scène cet évènement, le candidat nous propose une scénographie qui n’a rien à envier aux propagandes les plus éprouvées. En effet, le candidat apparaît seul face à une foule considérable[2] et surplombe la salle de son pupitre surélevé. Son éloquence résonne dans la salle immense tandis que l’émotion étreint chaque membre du public.


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C’est en tout cas ce que la réalisation nous montre, n’hésitant pas à nous livrer les images d’une foule galvanisée. Sans aucun doute, c’est en hauteur que le candidat se place, au dessus du peuple qui l’acclame, encourageant alors une identification de type verticale. Dès lors que chacun aura su s’identifier à lui, il pourra reconnaître, chez ses prochains, la figure d’un semblable, des intérêts communs, et surtout des avantages à fonder avec eux une communauté de croyance.  Sarkozy, sur ce point, fait donc un sans faute. 

Ségolène Royal, quant à elle semble vouloir miser essentiellement sur une stratégie de proximité. En effet, la candidate semble avoir perçu l’efficacité des identifications miroirs, identifications par lesquelles chacun se reconnaît dans la figure de l’autre, et qui font aujourd’hui notamment le succès des émissions de télé-réalité.En se mettant systématiquement en scène au coeur de la foule, la candidate encourage majoritairement des identifications de type horizontal.

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Ségolène Royal "au coeur du monde" : stratégie de proximité

Les débats participatifs qu’elle anime durant des mois sont à l’image de cette stratégie. Lors de ces séances-débats, elle invite le peuple à la confidence. Elle se rend accessible, disponible, à l’écoute. La mise en scène[3] le montre très clairement : la candidate se tient au milieu d’un large cercle composé des électeurs venus débattre avec elle et il n’y a pas de scène en hauteur de laquelle elle prendrait la parole. Elle est parmi eux, au même rang qu’eux. Elle veut sans cesse donner le sentiment qu’elle est au cœur du monde, dans un rapport direct, s’affranchissant de la présence des médias[4].

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Les débats participatifs de Ségolène Royal

De même, elle s’affiche en très gros plan[5], prononce ses allocutions sur une scène ramené au niveau de l’auditoire, comme pour effacer les barrières entre le pouvoir et la nation. Ségolène Royal, c’est l’appel d’une femme présidente qui accoucherai d’une « France présidente »[6], c’est à dire d’une démocratie participative si remarquablement adaptée à notre démocratie d’opinion. C’est ainsi qu’elle sillonne interminablement la France pour entendre les français et établir avec eux un « Pacte présidentiel » [7]

 

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Cependant, à ses dépends, l’écoute[8] et la disponibilité qu’elle met en scène, apparaissent aux yeux d’une partie de ses détracteurs comme une pure manœuvre politique, dénuée de toute sincérité. « Elle est fausse »[9], dit Sophie[10], « Elle joue un rôle »[11] et « fait trop semblant de se soucier des gens »[12]. « Elle fait très actrice»[13] dit Emmanuelle. Et parce que comme le dit Sylvie[14], pourtant sympathisante de gauche, la candidate « manque quelque peu de naturel pour être sincère »[15], elle ne parvient pas à conquérir sa crédibilité. Ainsi, cette stratégie de l’écoute attentive, jugée trop démonstrative, est perçue comme une forme de « démagogie »[16], voire comme de la « manipulation »[17], mais surtout comme une incapacité de la candidate à s’engager, à se prononcer sur ses propres points de vue. Comme l’explique John[18], dont le candidat favori est Sarkozy : « on ne sait pas ce qu’elle veut faire »[19] et « elle use du ‘il faut’ constamment, ce qui implique qu’elle ne doive pas le faire elle-même ».

Autrement dit, en passant un pacte avec les citoyens, en se mettant au même niveau qu’eux, Royal donne l’impression qu’elle attend que ce soit le peuple lui-même qui décide, et plus encore elle donne à certains la sensation de « tirer tout le monde vers le bas »[20]. Certes la candidate avait pourtant aussi veiller à donner une stature à son personnage, et elle s'est régulièrement associée à des icônes féminines, en s'installant dans une généalogie de figures sacrées (La Marianne, La Joconde, La vierge Marie, la femme fatale). Mais en vain, « Elle manque de charisme »[21] affirme Sylvie, sympathisante de gauche qui envisage de voter pour Bayrou ; et plus révélateur encore : « Elle n’est pas à la hauteur pour être présidente de la république »[22] dit Emmanuelle. De même de nombreux électeurs lui reprochent son manque de consistance. C’est par exemple ce que critique Mathieu lorsqu’il affirme que sa campagne « manque de fond»[23] ou encore quand Michelle la juge « sans odeur et sans saveur »[24]. Peut être alors que la communication de la candidate aurait pêché à trop vouloir devenir une image... trop immatérielle. 

 

  • Le leader comme intercesseur, comme guide menant à la réalisation de l’idéal

 

Le leader est porteur de l’idéal collectif. En ce sens, il doit savoir imprimer une direction, suggérer qu’il saura mettre en mouvement la collectivité pour lui permettre de réaliser son projet, ce but qui l’anime. Le leader se doit de faire figure de guide et mener le peuple vers l’idéal tant espéré. Parce qu’il est au dessus du commun des mortels, qu’il dispose de qualités extra-ordinaires, il saura mieux qu’un autre, nous permettre d’atteindre l’inaccessible. Le leader, en quelques sortes, est un intercesseur dans notre quête. 

Sur ce point encore, Nicolas Sarkozy fait un sans faute. La scénographie du congrès du 14 janvier est, à ce titre, d’une remarquable efficacité. Derrière le candidat, qui demeure sur son pupitre, plusieurs écrans géants affichent le drapeau tricolore et diffuse son slogan du moment « Ensemble, tout devient possible ». Tous les symboles figurants l’idéal collectif sont là, et la mise en scène évoque clairement le rôle, la mission, que le leader de l’UMP veut remplir : la « France d’Après » figurée dans le décors par un paysage paisible et un ciel d’un bleu profond, apparaît comme un lieu idéal vers lequel le candidat entend nous guider.

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Cela est très clairement signifié par la disposition triangulaire de la scène qui symbolise la direction à suivre, emmenée par un Sarkozy meneur, guide. Lors de ce congrès, sans aucun doute, le candidat se présente comme celui qui opère la transition, qui assure le passage entre cette réalité angoissante dans laquelle sont plongés les français, et ce futur idéal, fait de sérénité. En effet, sa place dans le décorum est celle du guide : le public, à ses pieds, peut emprunter un escalier et rejoindre le leader, escalier qui figure ainsi la possibilité d’une ascension sociale formidable, dont le candidat se veut être la figure emblématique[25], puis saisissant la main tendue par candidat, ils peuvent, ensemble, monter les marches qui les mèneront jusqu’à cet "idéal tant espéré".

La mise en scène suggère que la France d’en bas peut, grâce à son intermédiaire, devenir celle d’en haut. Il s’agit juste pour elle d’adhérer aux projet de l’UMP et de «  travailler plus, pour gagner plus »[26]. Sarkozy, sorte de connecteur entre l’ici et l’idéal, présente à ses fidèles un Eden fantasmagorique qui semble devenir accessible grâce à la force du rassemblement qu’il suscite. Et le slogan « Ensemble, tout devient possible »[27], résonne dans la tête de ses partisans comme une invitation à se mettre en marche vers cet inaccessible, vers l’idéal. La mise en scène le dit clairement : avec Nicolas Sarkozy, nous emprunterons le chemin de l’élévation, car pour accéder à cette France d’Après, il faut encore emprunter un très large escalier. 

Ségolène Royal, quant à elle, mise là encore, sur une stratégie fort différente. La candidate entend, elle aussi, guider les français. Mais c’est à la manière d’une mère qu’elle entend le faire. Mère protectrice, pédagogue, à l’écoute des désirs et des besoins de ses enfants de la patrie, elle tente de leur inculquer un nouveau sens des valeurs familiales et de la justice sociale.

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L’affiche de sa campagne officielle le montre clairement : telle la Joconde, et comme le dit le critique d’art Bruno Mathon : « Elle regarde quelque chose en vous, mais qui est derrière vous, dans votre passé. Elle regarde l’enfant que vous avez été, comme une mère regarde son enfant. »[28] De même, elle n’hésite pas à parler « en tant que Mère »[29]. Elle s’insurge, point serré au creux de l’estomac, de ce que tous les enfants de France n’aient pas les mêmes chances que « ses propres enfants »[30]. Elle pince les joues des journalistes qui lui posent quelques questions embarrassantes[31], et ose un geste particulièrement démonstratif lors d’une émission en direct : devant les larmes d’un homme en fauteuil roulant, elle ne résiste pas à la tentation d’aller lui serrer la main et de lui taper sur l’épaule[32]. Mais cet aspect du personnage qu’elle interprète n’est pas celui qui séduit le plus les différents publics. Largement critiquée sur ce point, on lui reproche à l’instar de Annouk[33], pourtant décidée à voter pour la candidate, « son ton professoral »[34]. La candidate est ainsi assimilée à une « donneuse de leçon »[35]  qui infantilise les français et qui serait, comme le dit Catherine Millet : « une maman pour nous faire la morale »[36].

       

  •  le leader doit être inébranlable

 

Pour être idéalisé, le leader se doit d’être fort, stable, inébranlable : car il devra survivre aux critiques, à l’imperfection, et aux insuffisances de la réalité. Autrement dit, le leader doit savoir véhiculer une image de toute-puissance, illusion qui permettra à ceux qui le choisissent de maintenir le « déni de défaillance de l’objet»  idéal[37]. Il est clair que dans le contexte d’une démocratie comme la notre, où la liberté d’expression demeure, et où aucun défaut n’échappe à la loupe grossissante des médias – les leaders peinent à s’ériger au rang d’idéal. Néanmoins, chaque candidat doit savoir résister aux assauts répétés de ses adversaires, et tant qu’il le peut, mettre en œuvre les moyens symboliques pour se conférer une autorité, une puissance. 

Les signes de puissance émis par le candidat Sarkozy ont su largement faire leur œuvre. En effet, la force de ses propos, si vivement critiqués par les médias, trouve ici tout son sens et apparaît comme une véritable force de conviction. L’éloquence du candidat et son appel passionné à une mise en marche de la nation, rappelle celle d’un Martin Luther King révélant à la foule, ce rêve qui l’anime depuis sa jeunesse[38]

La « rigidité », reprochée au candidat, renvoie ainsi simultanément l’image positive d’un homme « ferme »[39], « tenace »[40], «battant »[41] qui « a toujours la même ligne de conduite »[42], qui « reste fidèle à ses convictions et à son programme »[43]. Elle lui confère l’image de quelqu’un de « très droit, qui sait ce qu’il veut »[44], « qui affronte les difficultés en face »[45], dont on admire « l’assurance[46] et la solidité »[47]. En ce sens, Sarkozy apparaît alors suffisamment fort, s’approchant du caractère inébranlable que doit posséder un leader pour supporter l’idéalisation. Le candidat sait donc revêtir les apparats de la force et de la stabilité : il est, selon la plupart des individus de notre panel, un  homme au « charisme»[48] et à « l’éloquence époustouflante »[49].

Du côté de Ségolène Royal, le problème est tout autre. Car nous sommes peu habitués à voir se déployer la puissance d’une femme. Dans notre société patriarcale, le pouvoir est souvent considéré comme un attribut masculin. Ainsi, comme le dit Roger Hannin[50] à Marc-Olivier Fogiel, nombreux sont ceux qui considèrent que « Ségolène Royal n’est pas équipée pour être présidente »[51]. L’ absence de précédent, l’absence d’un modèle d’autorité féminine à la française, est certainement l’un des défi majeur pour la candidate. Et ce défi, Royal entend le relever en tentant de faire figure d’égérie, de remettre au goût du jour le « féminin sacré » et de se présenter comme une princesse du peuple dans le style de Lady Di[52]. Princesse du peuple, elle agit comme telle : nous l’avons dit, elle se montre toujours au cœur de la foule, en lien direct avec les gens, à leur écoute. Egérie, elle veut l’être lorsqu’elle imite la posture de Marianne ou de La Joconde.

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Ségolène Royal en Marianne moderne

 Madone cernée d’un halo de lumière, elle le suggère maintes fois, en arborant des tailleurs blancs, comme sur son affiche « La France présidente » ou lors de son voyage en Chine, mais aussi en semblant baigner dans une lumière divine, comme sur l’affiche de pré campagne « Pour que ça change fort ». Madone encore quand au stade Charlety elle conclue son discours d’une phrase qui n’est pas sans rappeler la Bible : « (…)prenons-nous la main, aimons-nous les uns les autres !»[53].
 
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Ségolène Royale en Chine
Cependant cette stratégie, jugée sans doute trop artificielle, associée à la position en miroir qu’elle adopte, ne semble pas suffisante pour conférer à la candidate la stature nécessaire. De plus, les attaques répétées à l’égard de la candidate concernant sa compétence ou sa crédibilité, et les « bourdes » qu’on lui reproche, ont particulièrement atteint le capital image de la candidate. En effet, la majorité des individus interrogés dans notre étude reproche à la candidate, à l’instar de Claudie pourtant sympathisante de gauche, son « incapacité à rebondir dans des situations spontanées »[54]. « Elle est raide »[55], explique Claudie, qui hésite à voter pour la candidate. La candidate, dès lors ne se montre pas assez solide pour recevoir l’idéalisation des membres de la communauté. Pour reprendre le mot inventé par Mathieu aux allures de lapsus fort évocateur, il semble qu’elle n’ait que trop d’ « incontenance »[56]. Autrement dit, outre son inconstance ressentie, et l’inconsistance qu’on lui reproche, elle paraît incapable de recevoir (de contenir) en elle-même l’idéal que chaque membre du groupe projetterai sur elle.

 

LIRE LA SUITE



[1] Voir Kaës René.- L’appareil psychique groupal. Constructions du groupe. - Paris, Dunod, 2000

[2] Selon l’UMP, près de 80 000 personnes seraient venues de toute la France pour acclamer le candidat

[3] Disposition et scénographie des débats participatifs.

[4] Rappelons que ces débats participatifs, et de nombreux meetings, sont interdits aux caméras de télévision – si ce n’est à celles qui relayent l’information sur son blog.

[5] Affiche de campagne « Le changement »

[6] slogan d’une des affiches de campagne la candidate

[7] Ségolène royal propose son programme sous ce nom de « Pacte présidentiel »

[8] Ces qualités d’écoute lui sont reconnue par une partie de électorat qu’elle a su convaincre : S2 JF hesitant encore entre Royal et Voynet, et S5 CSP+ et S7 CSP+, decidés à voter pour Royal, apprécient « son écoute », S3 JF, S3 CSP- et S3 CSP+  qui soutiennent Bayrou lui trouvent respectivement de « l’empathie » et de « l’humanisme »

[9] S1 JF, sympathisante de droite préférant Sarkozy

[10] S1 JF, sympathisante de droite préférant Sarkozy

[11] S1 JF, sympathisante de droite préférant Sarkozy

[12] idem

[13] S1 CSP+, sympathisante de droite préférant Sarkozy

[14] S3 JF, sympathisante de gauche préférant Bayrou

[15] S3 JF, sympathisante de gauche préférant Bayrou

[16] S4 CSP+, sympathisant du centre encore indécis mais ayant une préférence pour Bayrou

[17] S4 CSP+, sympathisant du centre encore indécis mais ayant une préférence pour Bayrou ; S3 CSP- , sympathisant de Bayrou, la trouve « calculatrice »

[18] S2 CSP+, traditionnellement de droite et sympathisant de Sarkozy

[19] S2 CSP+, traditionnellement de droite et sympathisant de Sarkozy

[20] S2 CSP+, traditionnellement de droite et sympathisant de Sarkozy

[21] S2 JF,  sympathisante de gauche, hésitante entre Voynet et Royal

[22] S1 CSP+, sympathisante de droite préférant Sarkozy

[23] S4 CSP+, sympathisant du centre encore indécis mais ayant une préférence pour Bayrou

[24] S2 CSP-, sympathisante de Sarkozy

[25] Rappelons notamment que Nicolas Sarkozy veut se montrer comme un acharné de travail, comme un conquérant parvenu au sommet uniquement par sa force de travail. Il se veut incarner sa doctrine du mérite : « travailler plus, pour gagner plus. » 

[26] Slogan de Nicolas Sarkozy utilisé tout au long de la campagne

[27] Slogan qui figure dans le décor de manière redondante : sur le pupitre du candidat, sur la toile de fond projetée sur l’écran géant derrière lui, sur l’escalier qui sépare le leader de « la France d’Après »… Ce slogan est également repris plusieurs fois lors de différents meetings après le 14 janvier.

[28] Source : Wikipédia – La joconde

[29] Lors du meeting de Villepinte du 11 fevrier 2007, la candidate dit : « (…) Je sais au fond de moi, en tant que mère, que je veux pour les enfants qui naissent et qui grandissent en France, ce que j’ai voulu pour mes propres enfants. »

[30] idem

[31] ENVOYE SPECIAL - France 2

[32] Emission A vous de juger - France 2

[33] S5 CSP+, sympathisante de gauche décidée à voter pour Royal

[34] S5 CSP+, sympathisante de gauche décidée à voter pour Royal

[35] S5 CSP+, sympathisante de gauche décidée à voter pour Royal, lui reproche son « vocabulaire fumeux et son ton professoral »

[36] Catherine Millet, directrice d' Art Press : « Avons-nous besoin d’un ou d’une Présidente de la République ou d’une maman pour nous faire la morale ? » dans une lettre adressée à Ségolène Royal et relayée par Serge Moatti dans Ripostes, diffusé sur France 5 le 17 décembre 2006

[37] Kaes, op. cit.

[38] Nicolas Sarkozy a déclaré avoir rêvé très tôt devenir président de la république.

[39] S3 CSP+ - Pro bayrou, S1 JF pro Sarkozy et S7 CSP+ pro Royal, S4 JF sympathisante de gauche indécise

[40] S5 CSP+ - Pro Royal

[41] S7 CSP+ - Pro royal

[42] S1 JF pro Sarkozy

[43] S1 CSP- pro Sarkozy

[44] S1 CSP+ pro Sarkozy

[45] S2 CSP- pro Sarkozy

[46] S4 CSP- pro bayrou et S6 CSP- hésitant entre Besancenot et Bayrou

[47] S2 CSP+ pro Sarko

[48] VOIR QUESTIONNAIRE – S1 JF et S1 JH, sympathisants de Sarkozy mais aussi S3JF, partisane de Bayrou ; S4 CSP- évoque aussi sa « prestance »

[49] S2 JF – sympathisante de gauche, hésitant entre Bayrou et Royal

[50] Fidèle partisan de gauche, l’acteur populaire Roger Hannin, beau frère de François Mitterrand, se rallie rapidement à Nicolas Sarkozy.

[51] « T’empêche tout le monde de dormir » - émission animée par Marc-Olivier Fogiel et diffusée sur M6 le 6 février 2007.  

[52] Il est intéressant de noter que S5 CSP- perçoit chez la candidate cette tentative d’apparaître comme une princesse du peuple. Bien que pour ce sujet, sympathisant de gauche pensant voter pour Arlette Laguiller, cette stratégie soit ratée. Il affirme en effet que Ségolène Royal « n’a rien de Lady Di ».

[53] Meeting du Stade Charlety – 1ermai 2007

[54] S2 JF,  sympathisante de gauche, hésitante entre Voynet et Royal

[55] S2 JF,  sympathisante de gauche, hésitante entre Voynet et Royal

[56] S4 CSP+, sympathisant du centre encore indécis mais ayant une préférence pour Bayrou

Publié dans Charisme en Politique

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